Muchachas 1 – Katherine Pancol

muchachasAuteur : Katherine Pancol

Edition : Albin Michel

Genre : Contemporain

Langue originale : Français

Date de parution : 2014

Nombre de pages : 417

ISBN : 978-2-226-25444-3

Tome 2 : Muchachas 2

Résumé

« Les filles sont partout dans ce roman. Elles mènent la danse. De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami. Des filles qui inventent, s’enflamment, aiment. Des filles qui se battent pour la vie. Et les hommes ? Ils sont là aussi. Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent. Elles font voler les destins en éclats. Et ça n’en finit pas ! »

L’avis de la Papote

J’adore Katherine Pancol. J’ai lu sa première trilogie il y a quelques années maintenant (« Les yeux jaunes des crocodiles » – « La valse lente des tortues » – « Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi ») et je m’étais terriblement attachée aux personnages et à leur histoire. Une belle littérature contemporaine et une écriture simple qui m’avait séduite. Lorsque cette deuxième trilogie est sortie en 2014, je me suis ruée sur les deux premiers tomes que j’ai lus dans la foulée, mais je n’ai jamais lu le tome 3. Et comme l’histoire n’était plus très fraîche dans ma mémoire, j’ai préféré recommencer du début. Il s’agit donc d’une relecture pour le coup!

Je me souviens avoir été surprise de retrouver les personnages de la première trilogie dans Muchachas. Pour celles et ceux qui les reconnaîtront, on commence notre lecture en retrouvant Hortense, la fille de Joséphine Cortès, déterminée et sûre d’elle, ainsi que son compagnon Gary, musicien prodige. Puis l’auteur nous parle de Joséphine et de son amour Philippe, ainsi que de Zoé, la fille cadette de Joséphine. Enfin, Katherine Pancol nous introduit de nouveaux personnages, Léonie et sa fille Stella ainsi que leur famille assez… compliquée. Certains diront qu’il n’est pas indispensable de lire la première trilogie de l’auteur pour comprendre la saga Muchachas. Personnellement, je vous déconseille de la commencer sans avoir fait connaissance au préalable avec la famille Cortès, certains détails pourraient vous échapper.

« (Hortense) – Tous habillés de marron, de gris, de noir. Pas de boutons rouges ni d’écharpe verte ! Des chaises, je te dis, des chaises. Une armée de chaises qui attendent en tremblant le postérieur du patron. Tu veux que je te dise, Gary? Ces gens portent le deuil. Ces gens n’ont plus d’espoir. Ils marchent dans la rue parce qu’on leur a dit de se lever tôt, de prendre le train ou le métro, de se rendre à leur bureau, de hocher la tête devant le bellâtre pommadé qui leur sert de maître. Je refuse d’être une chaise! » (p.12)

Puisque le résumé ne nous donne pas d’information claire sur l’intrigue de l’histoire, je m’y suis plongée les yeux fermés, sans savoir à quoi m’attendre. Certes, ce premier tome met en avant des femmes au caractère souvent bien trempé, qui prennent leur destin en main et qui survivent à des situations pas toujours simples. Au risque de vous spoiler quelque peu, je tiens à vous avertir que les thèmes abordés dans ce roman sont très durs : violence conjugale, abus moraux et physiques, viol, secrets de famille, manipulation. Oui, oui, tout ça.

« Stella promenait ses doigts sur le bras de sa mère. Elle caressait les bleus qui noircissaient sa peau comme pour réparer sa chair tuméfiée. Elle avait envie de demander pourquoi on appelle ça des bleus alors que c’est jaune, violet, rouge et noir? Mais elle n’osait pas. Elle pensait juste qu’en la caressant la peau repousserait rose et lisse. Il y avait tellement de choses qu’elle ne comprenait pas. Tellement de choses dont elle ne pouvait parler à personne. La honte remplissait chaque mot qu’elle avait dans la bouche. » (p.87)

J’ai beaucoup apprécié retrouver ces personnages auxquels je m’étais tant attachée dans la première saga de l’auteur. En ce qui concerne cette nouvelle famille (très) dysfonctionnelle, mes sentiments sont plus mitigés. Entre cette mère, Léonie, qui se laisse tabasser et qui ne fait strictement RIEN pour s’en sortir, ce mari violent, Ray, au passé difficile qui m’a complètement dégoûté et cette fille, Stella, qui pardonne à sa mère des choses qui me paraissent impardonnables, j’ai eu beaucoup de mal à les apprécier autant que les autres. Logique, me direz-vous.

Même si on se perd un peu au début dans le caractère désorganisé du roman (on parle de Joséphine, puis on parle de Hortense, puis on revient à Stella…) et qu’on ne comprend pas trop le lien entre la famille Cortès et la nouvelle famille, Katherine Pancol nous dévoile à la toute fin de l’histoire comment les destins de toutes ces personnes sont liés. Et ça, j’ai a-do-ré ! J’ai tellement hâte de lire la suite pour en savoir davantage, vous n’avez pas idée ! De plus, la dernière phrase nous laisse sur un suspense de OUF, impossible pour moi de ne pas continuer cette saga là maintenant tout de suite. Ça ne m’arrive pas souvent, mais je pense enchaîner les trois tomes les uns après les autres. Je reconnais bien là Katherine Pancol !

Muchachas est une saga familiale riche et intense, qui aborde des thèmes difficiles et controversés. Avec son écriture simple mais efficace, Katherine Pancol nous emmène au cœur de la vie de ces femmes au destin entremêlé. Un premier tome fort qui laisse présager une suite très intéressante !

Notation : ♥♥♥♥

2 commentaires sur “Muchachas 1 – Katherine Pancol

  1. Et bien ca me donne envie de le lire, j’ai moi aussi été complètement séduite par la famille Cortes et tous les autres pendant la première trilogie. J’avoue avoir commencé celui-ci mais j’ai abandonné, trop d’attentes peut-être au moment de sa sortie, les quelques premiers chapitres ne m’ont pas embarquée. j’ai souvent pensé à m’y remettre mais tu me donnes l’impulsion dont j’avais besoin, je viens de le ressortir de ma bibliothèque. Et j’adore le personnage d’Hortense!

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